15 septembre 2016 | Galerie Alexandre Mottier, Genève | Paradis artificiels

Des fleurs. Des tombereaux de pensées, bleuets, pervenches ou marguerites, ramassées ici et là avant d’être photocopiées, découpées, ciselées l’une après l’autre. Des milliers de fleurs. Chacune prise individuellement respire l’idée qu’on peut se faire d’un geste poétique, ou en tous les cas aimant, toutes ensemble symbolisent une forme de nature sauvage, urbaine et désormais sauvegardée.
Conditionnées sous verre, elles sont tour à tour fenêtre naturaliste, carré pointilliste ou domaine virtuel en mouvement perpétuel.

 
Artiste et décorateur d’opéras, Marcel Maeder expose ses bouquets tapissés et rangés en vrac comme une offrande au monde. Un geste d’une simplicité désarmante, un hymne pictural dont la beauté pourrait en faire le drapeau d’une new nation pacifique. Carré de 3m x 3m, son installation principale en recense près de 15’000. C’est un champ d’honneur. Une ode au bonheur.
«Orlando’s flowers» :